L'ancienne a sur celle-ci l'avantage de l'esthétique et c'est il est vrai un réel plaisir de la sortir,le flammé de ses cuivres réhaussent un peu la préparation du thé...pour la question pratique, c'est un tout autre problème;ses plateaux un peu sous-dimensionnés n'en faisait pas un modèle d'ergonomie,quant à sa précision je préfère sur ce sujet rester laconique...
Ma nouvelle balance a bien des arguments à faire valoir:précise(à 0.1gr),rapide à mettre en oeuvre et à tarer,petite et legère ellle est aussi polyvalente (jusqu'à 1 kg).Bien sûr parfois je le confesse elle ne remplacera pas ma balance laser à visée pifométrique qui peut également donner de très bons résultats,qui, s'ils ne sont pas expliqués scientifiquement,sont très loin d'être négligeables.Certains d'ailleurs sauront me dire que leurs meilleures infusions ont été préparées avec un appareil similaire au mien...mystère du moment,magie de l'instant,"y en a-t-il assez","est-ce que j'en rajoute un petit chouillat","point trop n'en faut","oui mais ...charger c'est bien aussi"...
13 commentaires:
eh bien déjà tu sauras au poil près le grammage de ta dose de thé, c'est intéressant surtout si tu as envie de faire des expériences en faisant varier ce paramètre !
mais de temps à autre, c'est très intéressant aussi de se détacher de la balance : avec celle-ci tu finis par repérer quel volume de tel thé sera de tel poids. Alors avec juste l'oeil et le contenant habituel, tu sais que tu mets 4g ou 4,5g ou 6g... mais tu ne "sais" pas au 0,1g près, bien sûr. La balance comme optimisateur sensoriel, pas comme substitut : voilà qui est amusant à jouer.
Une charmante acquisition !
@Flo
Oui acquisition charmante et je t'en remercie une nouvelle fois.
Quant à Flo (le mien)il te remercie aussi pour tes conseils avisés en matière de thé:il a beaucoup apprécié de déguster mes nouveaux thés...
Le pifomêtre resrera un grand classique,la balance me permet de fixer des normes.
Pour l'instant, je ne peux que rester au niveau du pifomètre. Ma balance est précise au gramme près à +/- 0.5g. D'habitude, c'est à l'usage que je connais le bon dosage.
He bien le pifomètre c'est peut-etre + enrichissant au niveau expérience
au demi-gramme, c'est déjà pas mal comme pifobalance :D
Je vois que pour décrire l'approximation chacun a un vocabulaire assez précis...
C'est un peu je crois comme pour les aromes...un aromes ,plusieurs descriptions
@ Flo: D'un côté je suis d'accord avec toi, seulement qu'entre 2,5g et 3,5g, c'est 40% en plus... Et on ne fait pas rentrer 6 grammes de pu ehr cru dans une théière de 8cl, sinon il n'y a plus de place pour l'eau.
Alors j'ai renoncé à regarder le poids, je me fie à mon instinct, je fais quelques essais pour chaque thé/famille de thé... C'est comme ça que j'ai remarqué que mon Dong Ding actuel nécessitait beaucoup moins de feuilles que mes autres thé tout en prenant beaucoup plus de place (2 feuilles et le bourgeon au lieu d'une, ça aide), sinon, on perdait le côté crémeux. Dans ma théière oeuf, ça doit faire moins de 3 grammes contre les 4 habituels...
C'est frustrant au début car on sent que le thé veut donner quelque chose, mais reste muet, mais après deux trois infusions, le thé devient parfaitement à mon goût...
C'est ce que je ressent en ce moment avec les deux rocher que je me suis offert. J'avais repris mon dosage habituel pour les Dan Cong (Au passage, Alain, le Mi Lan Xiang 5 est vraiment super, entre le Yuzu, la pêche et les fruits de la passion, le miel de romarin, le caramel et les notes boisées, on va encore plus loin que mon Ba Ye 2 qui m'avais déjà subjugué). Je sens qu'ils ont quelque chose à me dire; mais je reste sur les notes de torréfaction (boisé, caramel, un peu cireux). Les notes fruitées et fleuries sont là, mais en arrière plan, pourtant elles sont bien présente à l'odeur dans la théière, je ne l'avais jamais autant senti. Je sais que c'est uniquement dû à mes paramètres de préparation: il va falloir que je passe par la case zhong...
Oui j'ai gouté ce Mi Lan qui est vraiment exceptionnel(type feu d'artifice au tutti frutti)je sais que c'est un "must have" pour Florence,qui si elle lit nos 2 commentaires va nous donner son éclairage sur la question...je l'attend avec impatience d'ailleurs.
Concernant les notes fruitées,je crois qu'aucun Rocher (de torréfaction traditionnelle cad haute) ne peut vraiment rivaliser (Je dis bien sur les notes fruitées et uniquement) avec les Dan Cong(DC) qui eux sont aux fruits ce que les ATGY sont aux fleurs,et bien que ,à mon avis les DC soient un peu plus complexes que les ATGY.Je vois par ex le Dan Zhong Lan qui est très fruité-floral(pour un rocher),il reste un Rocher,avec une texture et un goût de Rocher.Il est par son côté floral-fruité un peu + proche d'un DC.
Je suis assez mal à l'aise de faire ce genre de comparaisons,un thé est un thé,il donne ce qu'il a à donner( DC=DC,R=R),je comprend que l'on doive se régler(moi le premier),mais grosso-modo,ça restera typé:DC=fruits,R=boisé,ATYGnon t.=fleurs.
Aprés sur les Rochers avec des torréfactions + légères ,il est possible que le discours soit différent ou plutot plus nuancé(+ de fruit),mais pour moi le "vrai Rocher,c'est une torréfaction tradi...en toute modestie(et parce que je ne détiens pas la vérité)relie mes notes sur Rou gui6,DHP5,et Yan Zhong Lan...
Rocher et Dan Cong, ce n'est pas les mêmes terroirs, donc déjà, compte non tenu des façons de fabriquer, il n'est pas surprenant que ce ne soit pas pareil du tout. Après, il y a la méthode de fabrication, bien sûr. (que les ayants droit de Lapalisse ne m'intentent pas un procès en plagiat :D)
Pour le fruité, certains wulongs de Taïwan ont leur mot à dire aux Dan Cong...
je suis fan de toute la gamme des Mi Lan Xiang.
Sur le fruité : il y a un truc qu'il faut garder en tête je crois. Si vous êtes par exemple très habitué des rochers, vous allez par delà leur "saveur caractéristique de rocher" non seulement repérer mais sentir avec beaucoup de présence des arômes que quelqu'un d'autre fréquentant moins ces thés ne verra pas du tout comme "prioritaires". Tel rocher sera pour qui le connaît "fruité", "floral", (ou autre arôme), et cette perception différentielle sera pour ce buveur un mont sur la cartographie aromatique de ce thé-là. Mais pour tel autre moins assidu, le mont fruité (par ex) sera trop loin, ou enveloppé de la brume d'un autre arôme plus "typique des rochers", et il sera très surpris d'apprendre l'existence de ce mont où sa route ne l'a pas du tout mené.
Bon, tout ça pour dire que oui à première vue les dan cong sont fruités et que les rochers pas des masses -à première vue toujours ; mais passée la première vue, eh bien le paysage change. Et la première vue qui nous semblait s'imposer avec l'évidence du vrai, nous devient peu à peu non pas "fausse", mais pas du tout si représentative.
Hé bien, ma chère Flo,sur ce coup là...t'es encore sacrèment pointue;Gingko (je pense à elle pour un autre truc...)a bien raison de dire de toi que tu es très nuancée,sans dogmes apparents.
Je n'aurais pas mieux expliqué,il est vrai aussi que les notes de torréfaction sont un peu + présentes (mais sans être gènantes)sur les premières infusions.Peut-être mes commentaires manquent-il un peu de précision à ce sujet,j'y songerais ulterieurement.
Merci Alain et Flo pour ces précisions. Comme toujours Flo, tu es une mine de renseignements...
Loin de moi l'idée de faire des comparaisons entre rochers et DC. C'étais juste pour donner une image à ma version du pifometre.
On arrive pas devant une nouvelle famille de thé comme un nouveau né, on commence par ce qu'on connais, et c'est ce que je connais de mieux en matière de oolongs chinois. Un essai manqué, mais j'ai remarqué mon erreur, j'ai aussi trouvé ce qu'il fallait améliorer. J'ai aussi remarqué que j'avais quelque chose à tirer de ces thés qui étaient restés en sourdine pour cette première fois. Comme quelqu'un qui essaie de crier avec une extinction de voix... C'est vraiment l'idée qui me venait à l'esprit...
La remarque concernant le MiLan était juste un clin d'oeil à Alain, car si je ne me trompe pas, nous avons fait la même emplette à quelques jours d'intervalle... Alors, il te plait?
manque de précision ? non, je ne pense pas. Au contraire, si on cherche à être extrêmement (trop?) précis on perd en liberté d'exprimer les zones de nuances, de flouté, qui accompagnent une dégustation, au cours de laquelle on ne peut avoir la vision de tout... c'est justement dans ces zones-là que tant se joue. une description, c'est comme une maison : il faut des fenêtres.
Si le Mi Lan me plait?
J'aurais beaucoup de mal à dire le contraire...en fait après reflexion,c'est assez amusant,je cherchais à cerner ce thé,et puis je me suis souvenu d'un article de Matt où il disait qu'un thé doit être bu pour lui même,l'accepter tel qu'il est c'est déjà le trouver meilleur.C'est pour moi aussi un thé où il me faut faire des progrès,je le testerais à nouveau avant d'écrire qq chose dessus...pour passer le cap de la surprise.
En tout cas des discutions bien interessantes...
Flo ...t'es vraiment au dessus du lot..grand respect.
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