Pourtant essayer une seule fois cet outil (parce que c'en est un)c'est l'adopter.L'outil donc,s'utilise une fois vidé de son contenu et le plus chaud possible...la chaleur émanant de la tasse évapore les dernières gouttes de thé révélant des particules aromatiques parfois trop tenues pour être senties autrement.Et là, on a souvent de bonnes surprises,on découvre ce que l'on a laissé échapper,des notes de torréfaction,des arômes fleuris,des notes jusqu'alors cachées.
Je me suis surpris à "sniffer"et parfois même frénétiquement cette petite tasse.Certes,le moment est trés fugace mais c'est devenu au fil du temps un vrai plaisir,même une necessité faisant partie intégrante de mes dégustations.Sans ce moment du sentir,le plaisir du thé n'est pas complet.Bien sûr,je hume la liqueur de thé au moment de boire et la rétrolfaction vient après mais je n'y trouve pas la même chose.
- tasse à sentir pour hyménoptères...
Pourtant ,je vous l'ai déjà dit ,je n'ai pas de tasse à sentir mais je n'apprécie pas de boire le thé très chaud ,d'autant que généralement je le bois vite,aussi je travaile avec deux tasses.Une dans laquelle je verse le thé et une deuxième dans laquelle je le transverse pour le tiédir un peu,la première tasse encore très chaude me sert alors de tasse à sentir.
Parfois ce sont des petits riens qui nous font avancer.La pensée chinoise fait la part belle aux notions de vide et de plein,la tasse à sentir en est une illustration...