samedi 12 juillet 2008

-Cocktail aromatique

-Flo signale  dans un commentaire notre handicap en matière de définition et d'étiquetage des parfums floraux.Comme illustration je vous présente cette orchidée...


Cette orchidée fait partie de la famille des Stanhopinae qui comporte 55 menbres répartis en Amerique du sud, elle se nomme Stanhopea Jenishiana,  on la rencontre en Colombie et au Pérou.Elle est épiphyte( pousse en hauteur sur les arbres).La floraison est de courte durée (une semaine),la hampe florale trace son chemin vers le bas à travers le compost.Lorsque la hampe est mature ,les fleurs éclosent en même temps et en moins d'une heure.Une des caractéristiques de la famille est l'extrème puissance de leur parfum.Certaines plantes sont capables d'attirer des insectes à plusieurs kilomêtres (Stanhopea Wardii).

Ce sont des fleurs magnifiques,mais difficiles à conservées en véranda.Celle-ci a fleuri trois fois à la maison (dont une fois pendant les vacances, en mon absence...).Son parfum est exceptionnel,très complexe,un peu à l'image de ceux des thés de rochers.Il est cependant largement dépassé par celui de Stanhopea nigriviolecae dont j'ai eu la chance de voir la floraison dans la serre d'un revendeur de Plougastel-Daoulas,prés de Brest.La serre entière de plusieurs centaines de mêtres cubes était innondée de son parfum de plus la plante est d'une grande beauté avec des fleurs de plus de dix centimetres...à ce moment là on avait l'impression que la serre n'éxistait que pour la plante et son parfum...çà m'a laissé sans mots ,juste le souvenir d'un instant magnifique...


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Elle est magnifique, elle me fait l'effet d'une chimère jamais vue : mix de papillon et de grenouille. Prête à s'envoler, prête à bondir ?

Parfois certains parfums sont comme des univers qui nous dépassent : ils nous comprennent, nous englobent, alors que nous avons toujours plus ou moins l'idée que c'est nos narines et notre palais qui vont "contenir" la parfum. Dans la puissance des arômes nous sommes de bien petites choses ! Mais l'avantage de cet handicap, de cette petitesse, de notre difficulté à concevoir et dire les parfums, c'est "l'ivresse", le plaisir d'être submergés par eux. Qu'en penses-tu ? est-ce qu'il n'est pas bon parfois de ne faire que s'émouvoir, se perdre dans ce à quoi nos sens nous ouvrent les portes ?

Quel dommage que l'on ne puisse sur un blog encapsuler les odeurs ! :)rien qu'à voir cette merveille, on a envie de sentir sa petite âme... mais déjà, regarder ce petit animal végétal, c'est se fondre les yeux dans ses formes ; moi elle me fascine !

très très beau billet, quand tu dis, notamment, à ce moment là on avait l'impression que la serre n'existait que pour la plante et son parfum, ça me parle beaucoup, je trouve qu'il y a dans cette approche une immense vérité, ça dit le renversement de l'ordre habituel des choses, au contact du "sensoriel pur".
J'aime beaucoup ton expérience des fleurs, tu nous emmènes dans un pays nouveau.